mardi 25 octobre 2022

Turning Round On The Turntable : Coeur Vaillant, the Neutrals, the Minneapolis Uranium Club, the Prize, R.M.F.C, Remote Control, Stepmother




What's the best format to discover a new band or to keep a snapshot of your favorite combo, while avoiding the often-boring listening of a full length album? The 45 rpm vinyls, of course! This month, we have chosen a large selection of Ep and Sp. We have mixed up with some typical Froggy Oi soundings, a Californian mod-revival/indie band, a post-punk combo from Minnesota, as well as a nice bunch of glorious losers from the Australian underground: bedroom-pop from Canberra and Melbourne power-pop, old-school hardcore and heavy-punk. Long live free rock !

Quel est le meilleur format pour découvrir un nouveau groupe ou pour garder un instantané de votre combo préféré, tout en évitant l'écoute souvent rébarbative d'un album complet  ? Le 45 tours, bien sûr ! Ce mois-ci, large sélection de Ep et de Sp. On côtoiera de la Oi typiquement franchouillarde, du mod-revival/indé californien, du post-punk du Minnesota, ainsi qu'une bonne dose d'underground australien : bedroom-pop à Canberra et power-pop, hardcore 'old-school' et heavy-punk à Melbourne. Que vive le rock libre, comme disaient les autres.


COEUR VAILLANT - S/t Maxi-Ep - NOUVELLE AUBE Records - 2022 X

Coeur Vaillant

Gossh ! Do the guys in Coeur Vaillant intend to pep up the after-parties of Le Puy-Du-Fou or something ? Ok, I'm teasing a bit there... Beyond that little joke, the song Les Insurgés de la Vendée finds a proper place in the historical-sociological themes related to popular insurrections drowned in blood, to the desperate fights of peoples confronted to a world that exceeds them, to the social groups called to be swept away by the wind of History, or to make it short, to the great losers and the forgotten of History. Some topics that one crosses from time to time in the lyrics of some punk rock bands. 
Thus, when the anarco-punx of Heyoka speak to us about the Indian struggles, when Paris Violence evokes, with its very Célinian accents, the shootings of 1917 and the revolt of Budapest in 1956, when the singer of Warum Joe poetically places himself in the skin of the Ukrainian Stakhanovists silicosed 'for the glory of the working-class' or in the mind of the Japanese pilot kamikazed for his emperor, etc... all of them try, on their own way, to rehabilitate their memory, their dignity and their part of humanity. These are generally fascinating, passionate, but also sometimes divisive topics....
On its first Ep Mercenaires, the band Coeur Vaillant (Valiant Heart!) already tried the historical theme with the tune Croix de Feu. A sensitive subject if ever there was one... Les Croix-de-Feu ? A league of WW1 veterans, classified as an extreme right-wing movement, dissolved by the leftist Front Populaire in 1936, but whose leaders nevertheless refused the French systemic antisemitism of the time and were repressed under Vichy government. One of the fifty shades of the right movements during the Interwar period, but, despite what some may say, a sociologically grouping deserving a few interests. The Templars reminded us of that true adage in Shades of Grey : not everything in life is black or white, some grey areas are worth looking at. For intellectual curiosity and personal culture at least.
Coeur Vaillant starts again with the Vendée War. We could endlessly debate about the political decisions of the Convention and the geopolitical context of the revolutionary France at the time, about the exactions of some and others (the targeted assassinations of Republican leaders, the Galerne's campaign, the drownings in the Loire, the Infernal Columns, the martyrdom of young Bara...), about the recovery of this peasant revolt by some noblemen in search of adventure... One could also endlessly quibble about the popular culture of the French 'Wild West', Catholic and highly conservative - yes, the facts are stubborn - and still deeply marked by these tragic events more than two centuries later, polemicize on the place of the regional identities facing the centralism of the Jacobin state, fight tooth and nails for the universal values carried by the Revolution... But the fact remains that in the (valiant) heart of the matter, there were still some captivating grey areas that should be the subject of a consensus. An entire people - men, women, children - rising up for their dignity and their way of life is quite unusual. And what about those few acts of humanism, which are far from any expectation in a civil war ? As a child, I was particularly struck by the story of this sculpture by David d'Angers, Le Pardon de Bonchamps, which can be admired in the church of Saint-Florent-le-Vieil (the Vendean general granted a pardon to 5,000 republican prisoners, the sculptor's father being among them).
I see some of you yawning over there... Well, what about the music in all this? We're still here for that! 
Coeur Vaillant is a duo of mid-tempo, dark and melodic Oi - everything we love in Oi music -, served by ingenious riffs (the touch of Dave Rockin indeed, the talented guitarist of the garage-rollers combo Chrome Reverse and of some Parisian bands of more brutal Oi (Faction-S, Contusion, Tchernobyl)), a sound rooted in the Oi of the 80's (L'Infanterie Sauvage, Tolbiac Toads, Brainwash...) and the 90's (West Side Boys, the Herberts, Kro Men...), a sustained writing and some raucous lyrics by Jibé on vocals (singer of the mythical West Side Boys, precisely), powerful and hooligans choruses. The 3-title Ep offers two other tracks, dealing with some specific topics linked to the rock'n'roll counter-cultures (violence between mods and rockers on the awesome Brighton 64, rejection of society with Ils Nous Jugent, a French version of the classic skinhead anthem They Judge Us by Braindance). The record is delivered in a neat cover with poster... Coeur Vaillant is a band to follow closely !

Bondiou ! Les gars de Coeur Vaillant veulent animer les afters du Puy-Du-Fouou bien ? Bon, je taquine un peu, là... Au delà de cette petite blague un brin grinçante, le morceau Les Insurgés de la Vendée trouve toute sa place dans les thématiques historico-sociologiques ayant trait aux insurrections populaires noyées dans le sang, aux combats désespérés de peuplades confrontées à un monde qui les dépassent, aux groupes sociaux appelées à être balayées par le vent de l'Histoire, ou pour la faire court, aux grands perdants et aux oubliés de l'Histoire. Des sujets que l'on croise de temps à autre dans les textes de groupes de punk rock. 
Ainsi, quand les anarco-punk d'Heyoka nous parlent des luttes indiennes, quand Paris Violence évoque, avec ses accents très Céliniens, les fusillés de 1917 et la révolte de Budapest en 1956, quand Warum Joe se place poétiquement dans la peau des stakhanovistes ukrainiens silicosés 'pour la gloire du monde ouvrier' ou du pilote japonais kamikazé pour son empereur, etc... tous essaient, à leur manière, de réhabiliter leur mémoire, leur dignité et leur part d'humanité. Des sujets généralement passionnants, passionnés… mais aussi parfois clivants.
Sur son premier Ep, Mercenaires, le groupe Coeur Vaillant s’était lui aussi prêté à l'exercice de la thématique historique avec le titre Croix de Feu. Sujet sensible s'il en est... Les Croix-de-Feu ? Une ligue d’anciens combattants, cataloguée d'extrême-droite, dissoute par le Front Populaire, mais dont les dirigeants ont néanmoins refusé l’antisémitisme systémique de l’époque et ont été réprimés sous Vichy. Une des cinquante nuances de la droite de l'Entre-deux-Guerres, certes, mais, n'en déplaise à certains, un groupement sociologiquement digne d'intérêt. The Templars nous rappelle l'adage éprouvé dans Shades of Grey : tout n’est pas noir ou blanc dans la vie, certaines zones grises méritent qu’on s’y attarde. Ne serait-ce que par curiosité intellectuelle et culture personnelle.
Coeur Vaillant récidive ici avec la guerre de Vendée. On pourrait là encore débattre sans fin des décisions politiques de la Convention et du contexte géopolitique de la France révolutionnaire de l'époque, des exactions des uns et des autres (les assassinats ciblés de dirigeants républicains, la virée de Galerne, les noyades de la Loire, les Colonnes Infernales, le martyr du jeune Bara...), de la récupération de cette révolte paysanne par des noblions en mal d'aventures... On pourrait aussi ergoter à l'infini sur la culture populaire du Grand Ouest, catho et conservatrice - les faits sont têtus - et encore profondément empreinte de ces évènements tragiques plus de deux siècles après, polémiquer sur la place des identités régionales face au centralisme de l'état 'jacobin', tout en défendant bec et ongle les valeurs universelles portées par la Révolution... Mais il n'en reste pas moins qu'au cœur (vaillant) du sujet traînent là encore quelques zones grises captivantes et qui devraient faire consensus. Un peuple entier - hommes, femmes, enfants - qui se soulève pour sa dignité et son mode de vie, c'est assez peu banal. Et que dire de ces quelques actes d'humanisme, qu'on attend finalement assez peu dans une guerre civile ? Enfant, j'ai été particulièrement marqué par l'histoire de cette sculpture de David d'Angers, le Pardon de Bonchamps, qu'on peut admirer en l'église de Saint-Florent-le-Vieil (le général vendéen accorda la grâce à 5000 prisonniers républicains, le père du sculpteur se trouvant parmi eux). 
J'en vois qui baillent, là-bas... Bon, et la musique dans tout ça, alors? On est quand même là pour ça !
Coeur Vaillant, c'est un duo de Oi mid-tempo, sombre et mélodique - tout ce qu'on adore dans la Oi -, servie par des riffs ingénieux (la patte de Dave Rockin, guitariste talentueux des garage-rollers Chrome Reverse et de quelques groupes parisiens de Oi plus brutale (Faction-S, Contusion, Tchernobyl)), un son ancré dans la Oi des années 80 (l'Infanterie SauvageTolbiac Toads, Brainwash...) et 90 (West Side Boys, the Herberts, Kro Men...), une écriture soutenue et des paroles rageusement éructées par Jibé au chant (chanteur des mythiques West Side Boys, justement), des choeurs puissants et hooligan-esques. Le Ep 3-titres propose deux autres morceaux, traitant de sujets propres aux contre-cultures du rock'n'roll (violence entre mods et rockers sur l'excellent Brighton 64, rejet de la société avec Ils Nous Jugent, reprise francisée du classique skinhead They Judge Us de Braindance). Le disque est livré dans une pochette soignée avec poster... Coeur Vaillant, c'est une affaire à suivre de près !


THE NEUTRALS - Bus Night Stop Ep - STATIC SHOCK Records - 2022 X

The Neutrals

The Neutrals
, a trio from Oakland, California, happily draws its melodies, sounds and intonations from the most racy British post-punk, mod-revival and indie-pop of the late 70s/early 80s. One may think of course of Television Personalities (could the song Gary Borthwick be the Geoffrey Ingram of the modern times?), but also of the Lambrettas and some other Merton Parkas, as well as of the beginnings of Wedding Presents or of the label Creation Records. It's dynamic, very catchy, and the nonchalance of the voice and the chorus brings a real freshness to the style. 
So obviously, with such references, the Neutrals don't come out of nowhere. We already met two of the band members on the last two Lp of the glam/power-pop band Cocktails, released on Alien Snatch Records in 2017 and 2020. And this 4-title Ep follows a first Lp (Kebab Disco, Emotional Response Records, 2019) and two Ep (released on Domestic and Slumberland Records in 2020).
We can note the care brought to the 'packaging' of the Bus Night Stop Ep : the punky photo-collages and the modernist design, in direct connection with the themes of the lyrics (bland consumerism and urban coldness of the Western societies (lyrics included)), as well as some small pleasant side gift (coaster, postcard)... The record was released at the beginning of the year on the London-based label Static Shock Records x (Chubby & the Gangs, Boss, the Minneapolis Uranium Club)...

Le trio d'Oakland, Californie, the Neutrals, puise avec bonheur ses mélodies, ses sonorités et ses intonations dans le post-punk, le mod-revival et l'indie-pop britanniques les plus racés des années fin 70/début 80. On pense bien sûr aux Television Personalities (le morceau Gary Borthwick serait-il le Geoffrey Ingram des temps modernes ?), mais aussi aux Lambrettas et autres Merton Parkas, ainsi qu'aux débuts de Wedding Presents ou du label Creation Records. C'est dynamique, très entraînant, et la nonchalance de la voix et des choeurs apporte une réelle fraîcheur au style. 
Alors forcément, avec de telles références, the Neutrals ne sortent pas de nulle part. On a déjà déjà croisé deux des membres du groupe sur les deux derniers Lp du groupe glam/power-pop Cocktails, sortis sur Alien Snatch Records en 2017 et 2020. Et ce Ep 4-titres suit une premier Lp (Kebab Disco, Emotional Response Records, 2019) et deux Ep (sortis sur Domestic et Slumberland Records en 2020).
On notera le soin apporté au 'packaging' du Ep Bus Night Stop : les photo-collages punk et le 'design' moderniste, en rapport direct avec les thématiques abordées dans les paroles (consumériste fade et froideur urbaine des sociétés occidentales (paroles incluses)), ainsi que quelques petits à-côtés forts plaisants (sous-bock, carte postale)... Le disque est sorti en début d'année sur le label londonien Static Shock Records x (Chubby & the Gangs, Boss, the Minneapolis Uranium Club)...


THE MINNEAPOLIS URANIUM CLUB - Two Things At Once (Again) Sp - STRANGE LORDS LLC - 2022 X

The Minneapolis Uranium Club

The Minneapolis Uranium Club
 ? A must-have band that finally signs here its great comeback. The Americans deliver us two new tracks, self-produced and initially released in a confidential way on Sub Pop Records in 2019. Just to wait for their next album ?
The first track, Part 1 x, is very characteristic of the nervous, tense and sophisticated post-punk sound that the band produced in the past on its first three albums. The second track, Part 2 x, is a soaring, progressive acid-rock instrumental tune with a final arty-punk surge led by a very airy saxophone. 
The record comes, as usual, with a particularly dense (get out your magnifier !) and rather crazy content, with the final demonstration that we are all part of the 'Great Whole' (well, if I understood correctly...).

Justement, the Minneapolis Uranium Club - un incontournable dans son genre, oui ! - signe enfin son grand retour. Les américains nous livrent deux nouveaux titres, auto-produits et parus initialement de façon confidentielle sur Sub Pop Records en 2019. Histoire de patienter en attendant leur prochain album.
Le premier morceau, Part 1 x, est très caractéristique du son post-punk nerveux, tendu et sophistiqué qu'a pu produire le groupe par le passé sur ses trois premiers albums. Le second, Part 2 x, est un instrumental d'acid-rock, planant et progressif, agrémenté par l'envolée finale arty-punk d'un saxophone très aérien. 
Le disque est accompagné, comme à son habitude, d'une bafouille particulièrement dense (sortez la loupe !) au contenu plutôt barré, avec la démonstration finale que nous faisons tous partie du 'Grand Tout' (enfin, si j'ai bien compris...).


THE PRIZE - Wrong Side Of Town Ep - ANTI FADE Records - 2022 X

The Prize

The awesome Melbourne label Anti Fade Records x (Living Eyes, Frowning Clouds, Hierophants, Ausmuteants, Parsnip, Vintage Crop, etc...) is finally back to the production of singles and announces two great, well-produced releases, one after the other : the Prize and R.M.F.C.. Great news !
The Prize is a band from Melbourne, with a female drummer on vocals and no less than three guitars in great discussion! They deliver, in four tracks, a great rassad of good mood, one foot in the energetic power-pop of the end of the 70s (listen to this inhabited cover of Fighting My Way Back by Incredible Kidda Band), the other in the feminized, playful garage-punk of the 2000s (Plexi 3, Dum Dum Girls, the White Wires...) Who wants more? I do! I do!

L'immense label de Melbourne Anti Fade Records x (Living Eyes, Frowning Clouds, Hierophants, Ausmuteants, Parsnip, Vintage Crop, etc...) se remet enfin à produire des 45 tours et annonce coup sur coup deux sorties, forcément réussies et bien produites : the Prize et R.M.F.C.. Impossible de bouder son plaisir !
The Prize est un groupe de Melbourne, avec une batteuse au chant et pas moins de trois guitares en grande conversation ! Ils nous livrent, en quatre titres, une grosse rassade de bonne humeur jouissive, un pied dans la power-pop énergique de la fin des années 70 (écoutez cette reprise habitée de Fighting My Way Back de Incredible Kidda Band), l'autre dans le garage-punk féminisé et enjoué des années 2000 (Plexi 3, Dum Dum Girls, the White Wires...). Qui en veut encore ? Moi ! Moi ! !


R.M.F.C. - Access Sp - ANTI FADE Records - 2022 X

R.M.F.C.

One is never better served than by oneself. R.M.F.C. (Rock Music Fan Club) is one of those countless, fascinating Australian solo projects into lo-fi garage-punk, minimalist bedroom-pop, synthetic tinkering and the DIY approach that goes with it. As a reminder, (re)look aside at his compatriots Set-Top Box, TeeVee Repairmann, AlienNoseJob, Billiam, 1 800 Mikey, etc...
Buz Clatworthy launched R.M.F.C. in the Canberra area in 2018, and his project really took off in 2020 : a split-Ep with Set-Top Box on Goodbye Boozy Rec., the first single Reader on Anti Fade Rec., a first Lp compiling his two Hive demos on Erste Theke Tonträger Rec., a track on the GTRCC II compilation (Legless Rec.)... Second salvo in sight two years later, with this single on Anti Fade Rec. x and an album planned for early 2023.
Access is a hit! We love the minimalism of this track, with its mix of rockab rhythmic, lively dialogues between the guitars, post-punk riffs, warm voice... On the B side, the dancing, cool synth-pop track Air Conditioning covers the tune of the Lullettes (the synth stands in here for the accordion). Another little genius in sight!

On n'est jamais mieux servi que par soi-même. R.M.F.C. (Rock Music Fan Club) fait partie de ces innombrables projets solo d'australiens passionnés par le garage-punk lo-fi, la bedroom-pop minimaliste, les bidouillages synthétiques et la démarche DIY qui va de concert. En vrac, et pour rappel, on se (re)penchera sur ses compatriotes Set-Top Box, TeeVee Repairmann, AlienNoseJob, Billiam, 1 800 Mikey, etc...
Buz Clatworthy lance R.M.F.C. dans la région de Canberra en 2018, et son projet décolle vraiment en 2020 : un split-Ep avec Set-Top Box sur Goodbye Boozy Rec., le premier single Reader sur Anti Fade Rec., un premier Lp compilant ses deux démos Hive sur Erste Theke Tonträger Rec., un titre sur la compilation GTRCC II (Legless Rec.)... Seconde salve en vue deux ans plus tard, avec ce simple sur Anti Fade Rec. x et un album prévu pour début 2023.
Access est un tube ! On adore le minimalisme du morceau, avec son mélange de rythmique rockab, de dialogues vivants entre les guitares, de riffs post-punk, de voix chaude... Sur la face B, le morceau synth-pop, dansant et cool, Air Conditioning reprend le titre des Lullettes (le synthé y remplace ici l'accordéon). Encore un petit génie en vue !


REMOTE CONTROL - S/t Ep - UNDER HEAT/UNDER THE GUN Records - 2022 X

Remote Control

We stay in the Aussie lo-fi punk scene with the Melbourne 'inbred' band Remote Control, in which we can find Ishka Edmeades, aka TeeVee Repairmann, on guitar (Set-Top Box, RRC, Gee Tee, Satanic Togas - those last two bands will finally tour Europe next July (check the tour operator : Wild Wax Shows)), Billy Twyford, alias Billiam, on drums (Disco Junk, Collective Hardcore) and their bass player DeeDee Remote, who certainly plays in some of those local bands.
Same kind of story, as usual: a nice demo tape that turns into an Ep thanks to some involved labels (Under Heat Rec. x, Under The Gun Rec. x), no hassle, no proselytizing (a bit of misanthropy though), etc... And Remote Control's Ep offers a more than enjoyable result : a straight, Minor Threat-like old-school hardcore, without any embellishments,  with an equitable sharing of the screamed voices, four 45-second tracks that kick ass on the A side, and a more languorous, last song on the B side, played on an experimental and unstructured synth-pop mode (to slow down the beating heart).

On reste dans la veine du punk lo-fi australien avec le groupe 'consanguin' Remote Control de Melbourne, dans lequel on retrouve Ishka Edmeades, alias TeeVee Repairmann, à la guitare (Set-Top Box, RRC, Gee Tee, Satanic Togas - ces deux derniers groupes seront d'ailleurs enfin en tournée européenne en juillet prochain (tourneur : Wild Wax Shows) !), Billy Twyford, alias Billiam, à la batterie (Disco Junk, Collective Hardcore) et leur bassiste DeeDee Remote, qui doit lui aussi bien jouer dans quelque-uns de ces groupes du cru.
Même genre d'histoire que d'habitude : une chouette cassette démo qui se transforme en Ep grâce à quelques labels impliqués (Under Heat Rec. x, Under The Gun Rec. x), zéro prise de tête, pas de prosélytisme (un peu de misanthropie quand même), etc... Pour un résultat plus que jouissif : du hardcore 'old-school' pêchu, direct et sans fioriture à la Minor Threat, un partage équitable des hurlements, quatre morceaux de 45 secondes qui tabassent sec sur la face A, et un dernier sur la face B, plus langoureux, en mode synth-pop expérimentale et déstructurée (il faut bien se remettre de ses émotions après la rafale de la face A!)


STEPMOTHER - S/t Ep - LEGLESS Records - 2022 X

Stepmother

Stepmother
is a brand new band of hard-rockers fond of punk rock. Therefore, they play three ballsy heavy-rock/death-punk tunes, with a good layer of 70's glam in the guitars, and which aren't fortunately too metal in the solos, nor too high in the voice. Special mention to the highly rock'n'roll and apocalyptic Here Comes The End and its riff 'à la' Remains (with a heavy-punk sound) 
The trio also comes from Melbourne and is in very good company with C.O.F.F.I.N., Cutters, Jackson Reid Briggs and Stiff Richards on the label Legless Records x. Rock!

Stepmother, c'est un nouveau groupe de hard-rockers fans de punk, ou peut-être l'inverse. Du heavy-rock/death-punk, donc, sévèrement 'burné', avec une bonne couche glam 70's dans les guitares, sans être trop métal dans les solo, ni trop aigu dans la voix. Mention spéciale au très rock'n'roll et apocalyptique Here Comes The End et son riff à la Remains qui se seraient mis au heavy-punk ! 
Le trio vient aussi de Melbourne et trône en très bonne compagnie aux côtés de C.O.F.F.I.N., Cutters, Jackson Reid Briggs et Stiff Richards sur le label Legless Records x. Rock !





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