lundi 15 février 2021

Compilation : Worlwide League of Punk Jerks ! An Aussie Comp !

Ce résumé n'est pas disponible. Veuillez cliquer ici pour afficher l'article.

mardi 9 février 2021

Gigs' Reviews : Absürd Festival, Co-Vid Premises or How to Miss the 2020 Rock à la Buse festival...




Absürd Festival, Co-Vid Premises or How to Miss the 2020 Rock à la Buse festival...
Absürd Fest et hors-d’oeuvre Co-Vidaire (ou comment louper le festival 2020 du Rock à la Buse) !


You’d better avoid airports for a while, at least until we know much better this virus, and be mentally prepared for it! This wasn’t a misplaced disaster-mongering, my girlfriend’s brother and his wife, both French surgeons in Nancy, had seriously informed us, during a post-Christmas stay in the mainland, that something really bad, much more vicious than an ordinary flue, was on its way from China. It was pretty clear that this would occur someday, human high pressure on nature had lasted for much too long, and we had finally managed to reach the stage where, on a basic action/re-action principle, Mother Nature was powerfully fighting back the cancer of humanity with one of its secret potion. 
One month and a half later, She was winning the battle : Chinese containment had miserably failed, European countries realized at last that it was too late to avoid the spreading, news from Italy were really bad, many cases were popping up in the East of France and it was just a question of days before it reached our far-away island.

Évitez au maximum les aéroports, et préparez-vous ! On ne sait pas grand chose sur ce virus, mais on s’attend à une pandémie mondiale. Il ne s’agissait nullement de nous effrayer. Mon beau-frère et sa femme, tous deux chirurgiens du côté de Nancy, nous avaient sérieusement mis en garde, lors de notre séjour en métropole à Noël, qu’une saloperie bien plus vicieuse qu’une simple grippe nous arrivait tout droit de Chine. 
Il était évident qu’un tel scénario catastrophe ne pouvait que se produire un jour, la pression de l’homme sur la nature n’avait déjà que trop duré, et nous étions arrivés au point de rupture, où, selon ce bon vieux principe de l’action/réaction, Mère Nature allait répliquer avec force au cancer rampant de l’humanité, au moyen d’une des potions dont elle-seule avait le secret.
Un mois plus tard, Elle gagnait la bataille. La Chine avait misérablement échoué à endiguer l’épidémie, les nouvelles d’Italie étaient particulièrement mauvaises et les pays européens réalisaient, bien trop tard, qu’ils n’y couperaient pas. De nombreux cas commençaient à se déclarer dans l’Est de la France, et ce n’était plus qu’une question de jours avant que le virus n’atteigne notre lointaine île.



Absürd Festival - 29th of February 2020 - Le Kabardock
Absürd Festival - 29 Février 2020 - Le Kabardock

All this was coming up to mind during the early-March One-Man-Band festival at Le Kabardock, and appeared to me on a so obvious, unmistaken way, kind of a deep awareness that was also triggering me down into some wacky compounded paranoia - let’s keep an eye on those feverish guys and avoid close contacts, as usual in fact… Perhaps a side-effect of that night's festive cocktail of sticky tropical heat, beers’ high consumption and local weeds - this pirates' party was, for sure, going to be the last kicking one before long and the event had to be fully seized up, hadn’t it ? 

Toutes ces rumeurs et informations, certes inquiétantes, qui nous parvenaient depuis déjà deux mois, n’allaient en tout cas certainement pas m’empêcher d’assister à l’Absürd Fest, un festival de One-Man-Band organisé à la fin du mois de février au Kabardock. 
Ce fut pourtant ce soir-là, en me retrouvant au milieu d’une foule compacte, que toute cette histoire m’apparut enfin clairement. Une prise de conscience qui se manifesta rapidement sous une forme de paranoïa - gardons un œil sur ce type un peu fiévreux, non désolé, je ne fais pas la bise, et puis, évitons les contacts trop rapprochés - sans doute exacerbée par le cocktail détonnant de chaleur tropicale, poisseuse, et de consommation irraisonnée de bières et de weed locale, mais après tout, il fallait vivre cet événement pleinement - cette fiesta de pirates n’allait-elle pas être la dernière avant longtemps ?


Warren Hasawa x, an impressive Seychelles-born entertainer, was opening the night for a spare audience. Dressed like a Tahitian White Wizzard, half way Hindu Shaman, half way Ti Bois sorcerer, he was sweating kindness and generosity, and was launching some weirdos incantations which seemed to target those up-coming malicious spirits of the Nature. Ok, I was high and there had also been a precedent with my kids, who had already met the multi-faced artist on an art session in a local library and had come back with a highly inhabited, on a trickster spiritual way, moulted Voodoo mask, so, I might have missed the point. However, his words' playing, his exotic dialects and his magical gestures, combined with some cheerful fatalism facing adversities - Aita Pea Pea, lé pas grave, aucune d'importance, nothing really matters, everything is absurd... - were deeply sticking with my state of mind.

C’est Warren Hasawa, un artiste franco-seychellois, qui ouvrit la soirée devant une audience assez clairsemée. D’une corpulence impressionnante, habillé d’une large bure de sorcier-gris et armé d’un sceptre massif de magicien, il transpirait la bonté et la générosité. Il se lança dans une série d’incantations troublantes, qui semblaient être toutes dirigées contre ces esprits malins que la Nature nous envoyait. 
Ok, c’était un ressenti, pas sur d'avoir tout capté… Le cocktail détonnant, sans doute… Et puis j’avais déjà eu un précédent, plutôt irrationnel, avec l’artiste aux multi-facettes : mes enfants l’avait rencontré lors d’un atelier artistique, et ils étaient revenus, enchantés, avec un masque Voodoo en terre cuite, qui paraissait habité par quelques esprits protecteurs. Quoiqu’il en soit, sa façon de jouer avec les mots, ses dialectes exotiques et sa gestuelle magique, combinés à une sorte de fatalisme optimiste face à l’adversité Aita Pea Pea, lé pas grave, aucune d'importance, nothing really matters, everything is absurd... - collaient parfaitement à mon état d’esprit.

The organizers of the promising Absürd x festival had also done a damned good job and invited a few little punk structures to settled down their stands downstairs, a good oportunitiy to check the releases of the new local vinyl factory plant RUN RUN Records, the street-art/opinion shaper fanzine Dégourdi Sans Malice or the Voodoo Rhythm Records back-catalogue, to get some stuff from the anarco-punk Patatrax Distrax (Traitre, Youth Avoiders, REST fanzines...), or to find in the Vinyl RUN’s boxes some low-price vinyls (the Branlarians’ LP, the old Roadrunners’ Maxi-Lp) and to have interesting talks with that shop seller - by the way, if ever he reads this, the long-out-of-print bible of any French rocker, La Discographie Vinyle du Rock Français 1977-2000, is now available on-line on Euthanasie Records’ web site. The sweaty atmosphere was cool and surrounded by the cithara play, the Kathmandu’s psychedelic sound and the weeds’ smell of Wanaï Jan, a solo hippy guy performing in his van.
Christian Bergoglio*, the nice co-organizer of Le Kabardock’s event, had also invited Shut Up & Play the Music* to introduce the first issue of its fanzine. Business report ? Pretty confident at the beginning with a few copies sold to some faithful readers of the blog, it quickly turn out into a commercial fiasco : same amount given away to some artists and friends, a few « borrowed » on my open stand - pretty demotivating indeed to stay downstairs as the gig, the bar and air conditioning were upstairs - and the final conclusion was that business requested some outgoing attitudes incompatible with that night’s paranoid state of mind.

Quelques structures punk et DIY locales avaient été invitées à venir présenter leur travail sur des stands dans la cour extérieure du Kabardock : la fabrique locale de vinyles RUN RUN Records, le fanzine de street-art et d’opinions Dégourdi Sans Malice, la distro anarco-punk de Patatrax Distrax (avec des disques de Traitre, Youth Avoiders, les fanzines REST…), le vendeur de la boutique Vinyl RUN et ses stocks de disques bon marché (le Lp des Branlarians, le Maxi des Roadrunners…) - d’ailleurs, si jamais il lit ces lignes, qu’il sache que la bible du rock français La Discographie Vinyle du Rock Français 1977-2000 est désormais en ligne sur le site d’Euthanasie Records. Le tout dans une atmosphère moite, bon-enfant, et portée par l’odeur de zamal et le son lancinant de la cithare de Wanai Jan, un hippy local qui nous plongeait dans l'atmosphère de Kathmandu dans son van.
L’ami Cristian Bergoglio/Occhiom’avait aussi invité à présenter le premier numéro de son fanzine Shut Up & Play the Music*, récemment sorti. Point sur les ventes ? Plutôt confiant au début, avec quelques copies rapidement vendues aux lecteurs les plus assidus du blog, l’affaire tourna vite au fiasco commercial : la même quantité offerte à quelques amis ou musiciens présents dans la soirée, et quelques exemplaires à jamais « empruntés » sur un stand que j’ai sans doute trop souvent délaissé - bah oui, les concerts, la climatisation, le bar, tout se passait à l’étage - et la conclusion finale pourrait être que le business requiert certaines compétences incompatibles avec mon humeur de cette nuit.


Upstairs, RémiBricaBrack was opening the hostilities. With his classy mafia suit, his Clark Gable’s smart little mustache, his revolved eyes and crazy attitude, he was standing up, simultaneously playing an aggressive 50’s sound on the guitar and strongly kicking a minimalist drum-set with the right feet. He launched a wild bunch of Cramps-like rockets full of vintage monsters, pin-ups and Z movies' adorable clichés. The guy has been on the island for a long time, he locally opened some shows for the Washington Dead Cats a decade ago and had also been part of many local rock’n’roll bands : Star Cheap Trop Peur, Son Of Ze Beach*…
Mr Occhio*, our now well-known One-Man-Band took over from him and played a couple of his Italian songs, with his awesome delta blues & rock’n’roll own way. 

A l’étage justement, RémiBricaBrack ouvrait enfin les hostilités. Avec sa tenue classe de gangster de Chicago, sa petite moustache à la Clark Gable, ses yeux révulsés et son allure de doux dingue, il se tenait debout, seul, jouant un son rock 50’s agressif à la guitare, tout en chantant et en battant la mesure sur un set de batterie minimaliste. Il lança sur l’audience une bordée de rockets néo-Cramps-iennes, bourrées des clichés adorables et propres à ce style (monstres vintage, pin-ups, série Z…). Cela faisait déjà un moment que ce type vivait sur l’île, il avait ouvert pour les Washington Dead Cats au Kabardock une dizaine d’années auparavant, et avait pris part à divers projets locaux très rock’n’roll : Star Cheap Trop PeurSon Of Ze Beach*…


The place was now full - ok, let’s breathe and calm down, this shitty virus shouldn’t have arrived in yet - and the crowd was on top when Mr Marcaille, the third artist, entered the stage. Impressive beer belly of the guy who seemed to come straight from a Tolkien tavern, impressive play on his brutalized cello, impressive 30’minutes run on the double pedals of his customized drums, impressive screaming low voice, impressive messy sound, and finally, an impressive show, regardless hardcore death metal, or whatever it was called, had never been my cup of tea. The guy, from Northern France/Belgium, hung around in the musical nebula of Et Mon Cul, C’est du Tofu ? Records in the early tenies and recorded with them two Lps as Mr Marcaille and a Maxi-Lp with Amour, his arty free-punk side-project with Mr Verdun.

Mr Occhio, notre très cher One-Man-Band local*, prit le relais et joua une paire de morceaux de son répertoire, mélange de blues du Mississippi et de rock'n'roll chanté en italien.
La salle était désormais bondée - ok, on respire, on se calme, peu de chances que ce putain de virus soit déjà présent sur l'île - et le public paré pour Mr Marcaille, le troisième artiste de la soirée à monter sur scène. Impressionnant serait le maître-mot de ce show. Impressionnant, visuellement : un type qu'on croirait sorti tout droit d'une taverne à la Tolkien - tête de barbare ou de métalleux à qui on ne la fait pas, torse-nu en caleçon, avec les abdos Kro proéminents en prime, etc... Impressionnant, musicalement aussi, même si le hardcore-death métal, ou quel que soit le nom de ce style musical, n'a jamais été trop mon bock de bière : une façon bien à lui de brutaliser un violoncelle au son saturé, tout en martelant non-stop pendant une demi-heure la double-pédale d'une batterie customisée, une voix gutturale et une ambiance bordélique à souhait... Il avait pas mal traîné dans le Nord de la France et en Belgique durant les années 2010, et était partie prenante de la nébuleuse du label Et Mon Cul, C’est du Tofu ?, avec deux albums sous le bras, plus un Maxi-Lp avec son projet parallèle Amour, un duo arty/free-punk en collaboration avec Mr Verdun.

The ambiance reached a peak with King Automatic and his tasty mixture of garage, 50’s and exotica sound - a huge pleasure to check his show again after the ones he played at La Cerise* and in some other places a few days before. Maybe a bit tired with the standing-alone format, students and curious people disappeared after that and left the place to an euphoric crew of drunk pirates and frenzied rockers, all sticking together, and some falling in love too... Yeah, the legendary Reverend Beatman and Bob Log III were closing that delightful One-Man-Band battle on a highly festive way, as well as the Absürd festival was, the next day on the Maloya catamaran* . The year had been starting off well.

L'ambiance atteignit véritablement son apogée lors du passage de King Automatic et de son savant mélange de garage, de sons 50's et d'exotica - un réel plaisir d'assister à nouveau à un de ses concerts quelques jours après celui de la Cerise*. 
Sans doute un peu lassés du format One-Man-Band, les curieux et les étudiants disparurent progressivement, laissant toute la place à une clique disparate et euphorique de pirates ivres, de rockeurs hystériques, de tatoués au grand coeur, tous réunis pour danser et faire la fête, certains plongeant même dans le piège de l'amour... Ce fut dans cette ambiance festive que les légendaires Reverend Beatman et Bob Log III clôturèrent cette bataille de One-Man-Bands, de la même manière que le serait l'Absürd Festival le lendemain sur le catamaran Le Maloya*. L'année commençait pourtant incroyablement bien.


Rock à la Buse Festival - from the 07th to the 14th of March 2020 - Le Zinc, Le Palaxa...
Rock à la Buse Festival - Du 07 au 14 Mars 2020 - Le Zinc, Le Palaxa...

A week after the Absûrd fest, the French sanitory situation was turning into a messy disaster, a few cases were now locally reported and some local freaky informations announced that only 35 paltry beds, dedicated to the future resuscitations, were active on our far-away-from-any-help 750k inhabitants’ island. 
The call for the Bracco’s live session x at the Zinc pub in St Leu went stronger than fear, though. After all, the virus wasn't that much around, was it ? The Parisian noisy dark punk duo was opening, with the local Kilkil synth-punkers, the 2020 edition of the Rock à la Buse festival x, which extensive program appeared once again pretty appealing : the American blues/garage punkers Prettiest Eyes from Castle Face Records - with the hopeful idea that thee Oh Sees, or even better, Eddy Current Suppression Ring, would play next year - the Belgium wacky riot’ girls in Cocaine Piss, the noisy experimental Le Singe Blanc from Metz, Bracco and a bunch of local bands (Pamplemousse, 608ZZ, SymptOhm, Papang), all going to play the following week-end at Le Palaxa, without forgetting the whole forecasted side-events of the festival in La Cité Des Arts (Art exhibitions, vinyl & comix flea market, the comix BDPI festival and, last but not least, Shut Up & Play the Music was going to sell out the remaining copies of its marvelous fanzine, thanx to Appollo, director of Le Cri du Margouillat). 

Une semaine plus tard, la situation sanitaire en métropole virait au cauchemar et quelques cas commençaient à être reportés à la Réunion. Des informations locales, peu rassurantes, nous annonçaient que seuls quelques 35 lits seraient armés en réanimation - mesure dérisoire pour une population de 750.000 habitants sur une île isolée de tout. 
Je commençais vraiment à me poser la question de ma venue au concert de Bracco au Zinc, à St Leu. L'appel du rock fut plus fort*. Après tout, le virus était peu présent, n'est-ce pas ? Le duo de noise/dark-punk parisien ouvrait, en compagnie du groupe synth-punk local Kilkil, l'édition 2020 du Rock à la Buse, festival dont la programmation éclectique était une nouvelle fois plus qu'alléchante : le garage/blues des américains de Prettiest Eyes de chez Castle Face Records - avec l'idée sous-jacente que, peut-être, thee Oh Sees, ou encore mieux, Eddy Current Suppression Ring, seraient de la partie l'année suivante, le punk riot girls déjanté des belges de Cocaine Piss, la noise expérimentale du Singe Blanc de Metz, Bracco, ainsi que toute une flopée de groupes locaux (Pamplemousse, 608ZZ, SymptOhm, Papang), qui allaient tous jouer le week-end suivant au Palaxa, sans oublier toutes les animations annexes qui apportent tout le sel de l'évènement sur le site de la Cité Des Arts (exposition artistiques, foire au disques et Bds, festival du Cri du Margouillat de l'équipe d'Appollo, qui, cerise sur le gâteau, avait invité Shut Up & Play the Music à vendre les dernières copies de son génialissime fanzine).

The closer the festive week-end was getting, the more jeopardized it seemed to be. After many decisions, dithering and contradictions of the local authorities, the festival finally happened on a restrictive mode. As you might have guessed with the splashy headline of this review, I was already out of the play. A sportive mid-30’s colleague of mine, who had just come back from the mainland, was indeed spitting his blood in a hospital room, a few others were encountering serious headaches... The reading of the popularized Why You Must Act Now x, a deep analysis based on Co-vid world’s data and written by the coronavirus influencer Tomas Pueyo, had finished to convince me that a national confinement was the only solution if the country wanted to slow down the spreading of the virus, to give time to scientists to understand it, to reduce the pressure on hospitals and to preserve its seniors and weakened people.

À mesure que le week-end festif approchait, le festival s'annonçait de plus en plus compromis. Après de nombreuses décisions contradictoires, tergiversations et contre-ordres divers des autorités préfectorales, il put pourtant se dérouler, sur un mode très restreint. Comme vous pouvez vous en douter avec le titre racoleur de cet article, je décidais de me mettre moi-même hors du jeu. Un de mes collègues, un trentenaire, sportif, qui venait juste de rentrer de vacances en métropole, était en train de cracher son sang dans une chambre d'hôpital, de nombreux autres éprouvaient de sérieux maux de tête accompagnés de fièvre... La lecture des articles de vulgarisation médicale de Tomas Pueyo, dont l'excellent Why You Must Act Now, analysant les données mondiales du Co-Vid et les différentes manières de gérer les pandémies, acheva de me convaincre qu'un confinement strict était l'unique solution si nous voulions limiter la propagation du virus, donner le temps nécessaire aux scientifiques pour le comprendre, réduire la pression hospitalière et préserver nos séniors et personnes fragiles.

* : Check the previous reviews.
* : Voir les chroniques précédentes.