So, the gig of the glorious Famous Mammals was cancelled, but we weren't going to let it get us down... Once the disappointment was over, my friend Sam and I decided to steer to the Groom's party. Yes, we were touching here the magic of the French metropolis and their large choice of concerts offered on the same night of a week day... It was such a change from the quietness of my far away island.
To tell the truth, I was also very curious to discover this place which had welcomed Warum Joe a few months earlier, as well as Alvilda the week before.
The concert hall of the Groom x was modest in size - about fifty people were around that night - the decoration was very neat (waxed parquet floor, vaulted cellar), the team was young and motivated, and the atmosphere was friendly. A place perfectly adapted for the intimist performance of Ulysse Von Ecstasy and the American style show of Gaspard Royant.
Le concert des Famous Mammals était donc annulé. Mais nous n'allions pas nous laisser abattre pour autant... La déception passée, nous nous étions rabattus, avec mon pote Sam, sur la soirée du Groom. Oui, on touchait là à la magie des métropoles et à son large choix de concerts proposés un même soir de semaine... Ça me changeait du calme de ma lointaine île.
Pour tout dire, j'étais aussi très curieux de découvrir ce lieu qui avait vu passer Warum Joe quelques mois plus tôt, ainsi qu'Alvilda la semaine précédente.
La salle de concert du Groom x était de taille modeste - une grosse cinquantaine de personnes étaient présentes ce soir-là - la décoration très soignée (parquet ciré, cave voûtée), l'équipe jeune et motivée, et l'ambiance conviviale. Un lieu parfaitement adapté pour la prestation intimiste d'Ulysse Von Ecstasy et le show à l'américaine de Gaspard Royant.
The musical rendering was somewhere between the 'home-made' 80's soundings composed by some contemporary Jeunes Gens Modernes, the American folk of the 70's and a very soaring electro/dream-pop. The band was submitting to the Lyon's audience its first self-released Cd album, Ghost In Daylights, that could be classified alongside with Yann Cleary's Tokyo Lp or Ray Jane's Lépidoptère single (remember that man was the singer of the unforgettable punk band Police Control).
As a conclusion, Ulysse Von Ecstasy offered to us a rather pleasant sound to listen to and an amazing stage format to look at, and the whole thing was fully served by the delicate humility of the trio: the performance was thus perfect to sip, while sitting in a corner, a few cups of that excellent craft beer provided by the Groom, while letting one's spirit wander at the boundaries of the limbo of the unconscious.
Le format du trio Ulysse Von Ecstasy x était assez peu commun : un chanteur/guitariste à la guitare folk, une jeune femme au violoncelle et un troisième larron, assez décoiffant/é, s'affairant sur tout un fatras de matériel électronique (claviers, pédales d'effet, boîtes d'altération de voix, enregistreurs de boucles, etc...). Le rendu musical se situait quelque part entre de la variétoche bricolée 'maison' par quelques Jeunes Gens Modernes contemporains, de la folk américaine des années 70 et de l'électro/dream-pop très planante.
Le groupe présentait au public lyonnais son premier album (Cd), tout juste auto-produit, Ghost In Daylights, qu'on pouvait classer du côté du Tokyo de Yann Cleary ou du simple Lépidoptère de Ray Jane (oui, oui, le chanteur de Police Control). Du son pas déplaisant à écouter et un format scénique étonnant, le tout servi par l'humilité, agréable à observer, du trio : c'était donc parfait pour siroter, assis dans son coin, quelques gobelets d'une excellente bière artisanale, tout en laissant son esprit vagabonder aux limites des limbes de l'inconscient.
I felt deeply sorry for the second band. To take over on stage and to make emerge from its lethargy an audience that had fallen in a quasi subliminal state seemed to be a real challenge. Fortunately, Gaspart Royant x and his band were not much troubled by this. In just two songs, the iconoclastic singer totally electrified his audience, that was by the way very feminine and already totally acquired to his charm and his cause, and unfolded a whole set both entertaining and intriguing.
If we wanted to sum up this concert of the French artist Gaspard Royant, we would have spoken about the kitsch of his crooner gestures, the elegance of his dandy rocker wiggles, his obvious ease to be active on stage, his impeccable English, his warm and penetrating voice. We would have been soaked up by most of the tracks, all chiseled with precision, of his latest album (his fourth Lp, the Real Thing, released on Bellevue Music in 2021) - a very well produced album, mixing lascivious soul (Cursed, More, In The Shade), dancing disco (MAN), racy FM songs (Message Of Love, We Wanted The World) and even a catchy hip-hop tune (A living From The Dead). Listening to Gaspard Royant that night was also the desire to dig a little bit his older repertoire, full-filled with R'n'b, 50's rock and soul compositions, featuring many hits (Back To Where We Aim, 7'' Club...) in the vein of Pokey Lafarge or Lana Del Rey... The artist had consequently acquired for a few years a pretty notoriety with the French musical press. In fact, Gaspard Royant seemed to embody a certain idea of the class inherent in rock'n'roll.
Je plaignais sincèrement le second groupe. Prendre la relève sur scène et faire émerger de sa léthargie un public tombé en état quasi subliminal me semblait être une gageure. Gaspart Royant x et son orchestre relevèrent le défi avec brio. En l'espace de deux morceaux, le chanteur iconoclaste électrisa totalement une audience, par ailleurs très féminine et déjà acquise, et à son charme, et à sa cause, avant de dérouler tout un set à la fois distrayant et intrigant.
Résumer ce concert de l'artiste français Gaspard Royant, c'était parler du kitch de sa gestuelle de crooner, de l'élégance de son déhanchement de rockeur dandy, de sa facilité évidente à s'activer sur scène, de son anglais impeccable, de sa voix chaude et pénétrante. C'était s'imprégner de la plupart des morceaux, ciselés avec précision, de son dernier album (son quatrième Lp, the Real Thing, sorti sur Bellevue Music en 2021), un album très bien produit, mélangeant soul lascive (Cursed, More, In The Shade), disco dansante (MAN), variétoche racée (Message Of Love, We Wanted The World) et hip-hop entraînant (A living From The Dead). Écouter Gaspard Royant cette nuit-là, c'était aussi l'envie de creuser un peu son répertoire plus ancien, aux compositions R'n'b, 50's et soul, souvent tubesques (Back To Where We Aim, 7'' Club...) et dans la veine de Pokey Lafarge ou Lana Del Rey... L'artiste avait d'ailleurs acquis depuis quelques années une jolie notoriété auprès la presse musicale française. Gaspard Royant incarnait en fait une certaine idée de la classe inhérente au rock'n'roll.
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